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SILHOUETTE > Lifting des cuisses

Définition et principe
 

La région de la face interne des cuisses possède une peau très fine qui se laisse facilement distendre par les variations de poids. Il existe également à ce niveau une zone de graisse profonde difficilement accessible aux régimes. Lorsque l’excédent de peau et de graisse est important, les patients peuvent présenter une gène fonctionnelle (frottement, irritation, macération) et esthétique importante.

Lorsque la peau est de bonne qualité, une liposuccion seule peut suffire pour affiner les cuisses. Les cicatrices sont alors très discrètes.
Lorsque l’excédent cutané est important, souvent le cas après 40 ans ou après des amaigrissements importants, une liposuccion seule ne suffit pas. Dans ce cas, il faut remettre la peau en tension et retirer l’excédent cutanée. La liposuccion peut être associée pour affiner le résultat. Cette chirurgie est réservée aux cas importants car elle laisse une longue cicatrice à la face antéro et postéro interne de la cuisse.

Dans les cas importants suite à un régime pour obésité morbide, une prise en charge par la sécurité sociale est possible.


En pratique

L’intervention s’effectue sous anesthésie générale, elle dure environ 1H30 et nécessite une hospitalisation de 24 H.

L’anesthésiste sera vu au plus tard 48 H avant l’intervention.

Il ne faut pas prendre de médicaments contenant de l’Aspirine dans les 10 jours précédant l’intervention.
L’intervention va permettre de retirer la peau et la graisse en excès et sera dans certains cas complétée par une liposuccion. L’incision est située en avant près du plis de l’aine. Elle se prolonge ensuite dans le sillon situé entre le périnée et le haut de la face interne de la cuisse, et se poursuit en arrière jusqu’au pli fessier où elle se termine. Elle correspond à la future cicatrice qui se retrouve cachée dans un pli naturel et sera donc assez discrète. La peau est retirée à la demande une fixation est réalisée en profondeur au ligament aponévrotique, situé en haut de la face interne de la cuisse, de manière à maintenir la correction et à éviter l’affaissement.

En fin d’intervention, des drains sont généralement mis en place, un pansement légèrement compressif est confectionné.
Le lendemain, le pansement est changé et les drains sont retirés. Le vêtement compressif est alors mis en place et sera porté pendant environ un mois nuits et jours.


Les suites opératoires

Il s’agit d’une chirurgie peu douloureuse. Des ecchymoses et de l’œdème sont fréquents. Ils s’estompent en deux à trois semaines. Un arrêt de travail d’environ deux à trois semaines est à prévoir. La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture. Durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal.
Les fils sont retirés vers le quinzième jour.
La reprise du sport pourra être envisagée vers la sixième semaine.
La cicatrice devient rosé pendant les 3 premiers mois puis s’estompe progressivement pour se stabiliser vers un an et demi.

Le résultat se stabilise dans un délais de 6 à 12 mois. L’amélioration est souvent importante avec un net bénéfice pour l’habillage, car la cuisse est beaucoup plus fin et la peau est bien retendue.
Après la chirurgie, le poids doit rester stable.


Les complications

Les complications liées à l’anesthésie sont expliquées en consultation par l’anesthésiste.

Les complications non spécifiques

- Accidents thrombo emboliques : Ils seront prévenus par un lever précoce, le port de bas anti thrombose et un traitement anti coagulant.
- Hématome : assez rare dans ce type de chirurgie, il peut nécessité une évacuation chirurgicale afin de ne pas altérer le résultat esthétique final.
- Infection : Rare, elle peut nécessité un drainage chirurgical et un traitement antibiotique.
- Nécrose cutanée limitée : rare.

Les complications spécifiques

- Nécrose cutanée : rare, elle est en générale limitée.
- Épanchement de lymphe ou sérome : il survient en général à partir du 8éme jour et nécessite des ponctions pour l’assécher.
- Altération de la sensibilité de la partie haute de la face interne de la cuisse : La sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 3 à 6 mois.
- Les imperfections de résultat : La cicatrice peut être disgracieuse car élargie et rosée. Dans la majorité des cas, elle s’estompe à l’aide de massages, de pansements siliconés voir d’injection de corticoïdes. En cas de tension excessive sur les sutures, on peut observer un abaissement de la cicatrice responsable de traction sur la vulve. Il peut également persister aux extrémités de la cicatrice des petits excédents cutanés ou « oreilles » qui nécessitent une retouche sous anesthésie locale. Le résultat de la liposuccion peut être insuffisant , légèrement asymétrique ou irrégulier. En général, ces imperfections sont accessibles à une retouche sous anesthésie locale simple ou approfondie, à partir du sixième mois post opératoire.


Au total, le lifting de cuisse donne de bons résultats fonctionnels et améliore les possibilités d’habillage au prix de cicatrices longues mais assez discrètes. C’est une chirurgie peu douloureuse, les vraies complications sont rares.

 
   
  Chirurgie Eshétique à Melun
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